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La
construction de cette chapelle a été
initiée en 1690 par la famille
Gauthier (de Tonnerre). Bénie le
18 mai 1693, par M. Bordes, archiprêtre,
doyen de Notre Dame de Tonnerre, elle
est mise sous l'invocation de Marie.
Le même jour, 3 cloches sont bénies.
A l'intérieur de la chapelle se
trouvait un magnifique tabernacle doré,
orné des statuettes du Christ,
de Saint Pierre, de Saint Paul, de Sainte
Claire et de Saint Dominique.
De chaque côté
de la chapelle se trouvaient deux petites
chapelles dont l'une était dédiée
à Saint Roch.
Au centre se trouvent
deux tombes, l'une consacrée à
Jean Gauthier, fondateur de la chapelle,
décédé le 16 novembre
1723 à l'âge de 78 ans, et
l'autre à sa femme, Anne Milon,
décédée le 22 juillet
1734 à l'âge de 84 ans.
A la Révolution,
la chapelle est dénuée de
tout et constitue une charge pour les
habitants de Vaulichères. Le 23
octobre 1793, deux des trois cloches sont
descendues et la chapelle est fermée. |
Les habitants demandent pourtant la réouverture
de leur église Sainte Victoire
(le vocable a changé !!!). Ils
n'obtiennent satisfaction qu'en avril
1811 par décret impérial.
Mais les moyens financiers manquent cruellement
à cette époque pour son
entretien. Sans un lègue de dix
mille francs fait par Mme d'Audigier,
née Hortence-Zélia Delon,
vers 1830, la chapelle serait tombée
complètement à l'abandon
et serait aujourd'hui détruite.
La chapelle appartient
aujourd'hui à la commune d'Epineuil.
A noter, qu'il existait
autrefois, au milieu du hameau de Vaulichères,
une chapelle Saint Hubert. Détruite
depuis longtemps, elle se trouvait à
l'emplacement de l'arbre de la Liberté.
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